Déjà opérationnelle dans des pays tels que la Chine ou la Corée du Sud, la 5G est de plus en plus attendue en Europe. Pour définir cette nouvelle technologie, il s’agit de la cinquième génération de communication sans fil qui succède à l’actuel réseau 4G.
Mise au point pour être davantage en adéquation avec le volume croissant des données et de l’activité numérique moderne, la 5G permettra de plus importantes capacités d’échange et de stockage.
Pour ce faire, cette technologie nécessitera une largeur de bande passante jusqu’ici inédite de l’onde millimétrique qui sera de l’ordre de 30 à 300 GHZ. En France, les premières offres devraient être lancées d’ici la fin de l’année si les conditions actuelles liées au covid-19 le permettent toujours.
Sujet très controversé depuis déjà quelques années, la technologie de la 5G est loin de faire l’unanimité puisqu’au-delà des possibilités numériques qu’elle apporte, elle fait également craindre un désastre écologique sans précédent à l’échelle planétaire.
« Oser, le progrès est à ce prix » disait Victor Hugo dans les Misérables. Mais à quel prix ?

Autre point inquiétant dans cette folle course technologique : des milliards d’équipements connectés deviendront en quelques années autant de déchets (souvent très peu recyclables), puisqu’ils vont rapidement devenir obsolètes en raison de leur incompatibilité avec la 5G.
Il faudra remplacer ces appareils existants devenus « vétustes » et en produire de nouveaux dans des centaines de milliards d’exemplaires. Le bilan écologique de l’opération, déjà très lourd, n’en sera qu’aggravé : épuisement de ressources non renouvelables, pollution de l’eau, destruction des sols provoquée par l’extraction des minerais et une production plus importante d’émissions de gaz à effet de serre.
Vous l’aurez compris, le déploiement de la 5G apporte avec elle de mauvaises surprises pour la planète qui s’en passerait volontiers, mais avec une 6G déjà en cours de développement pour une sortie d’ici une dizaine d’années, avec des débits de données exprimés en térabits et une 7G prévue pour les années 2040, elle n’a malheureusement pas fini d’être malmenée.
Surtout que nous n’avons pas traité les potentiels risques d’une crise sanitaire liés aux ondes électromagnétiques dans cet article, puisque c’est un sujet à part. Quoi qu’il en soit, s’il n’y a pas de réelle prise de conscience tant de la part des industries (à commencer par les fabricants de téléphones) ou des consommateurs, on est pas sorti de l’auberge.
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